Le commandant des opérations militaires des États-Unis au Moyen-Orient a déclaré que son pays désirait reprendre d’importants exercices militaires communs avec l’Égypte qui, en raison de l’instabilité politique, avaient été annulés en 2013 par l’administration Obama.
Le général Joseph Votel s’est rendu dimanche 26 février en Égypte. Il a déclaré dans une interview avec la télévision égyptienne que son objectif était d’œuvrer pour le lancement de ces exercices militaires dans les délais.
Cette mesure des États-Unis fait suite à la rencontre de Votel avec les autorités militaires égyptiennes et le président al-Sissi qui cherche à réchauffer ses relations avec son homologue américain.
Sur la liste des équipements qui devaient être livrés à l'armée égyptienne pendant le mandat de Barak Obama, figurent des hélicoptères Apache, des chasseurs F-16, des missiles Harpoon et d'autres pièces d'artillerie, ainsi que des chars d'assaut A1/M1 Abrams. Après la destitution de Mohamed Morsi par l’armée égyptienne en 2013, la livraison de ces équipements a été suspendue. La menace des miliciens égyptiens au Sinaï, l’intention du gouvernement d’acheter des armes à la Russie ou la France ont prêté main-forte à la décision de l’administration Obama.
Dans les prochains mois, des ministres égyptiens devraient se rendre aux États-Unis.
Le premier exercice militaire conjoint entre les deux pays date de l’année 1980 et s’est renouvelé tous les deux ans. La plus grande manœuvre baptisée l’ « Étoile brillante » où environ 70 mille effectifs ont pris part, remonte à 1999.
