La télévision saoudienne a informé il y a quelques jours d'une nouvelle cyberattaque à l'instar de celle qui avait touché des compagnies pétrolières du pays en 2012.
Cette fois-ci, l'attaque aurait été lancée sur les plus grandes installations pétrochimiques et ses effets néfastes seraient sur le point de s'étendre aux infrastructures du pays.
Lundi dernier, 23 janvier 2017, les autorités saoudiennes ont alerté les entreprises et les administrations saoudiennes contre un risque d’infection par le cyber-virus qui aurait, selon elles, touché le ministère du Travail du royaume et la société chimique Sadara Chemical, coentreprise de Saudi Aramco et du groupe américain, Dow Chemical.
Le service des télécommunications du royaume a indiqué qu'il s'agissait là d'une variante du virus qui avait attaqué en 2012 des milliers d’ordinateurs du géant pétrolier Saudi Aramco.
En 2012, Riyad avait accusé Téhéran d'avoir été à l'origine de la cyberattaque.