Le gouvernement soudanais a interpellé les effectifs d’une unité indonésienne de forces de maintien de la paix, les accusant d’être impliquées dans une affaire de trafic d’armes. Peu après la publication de cette nouvelle, l’Indonésie a qualifié de « contradictoires » les informations collectées.
L’Indonésie a annoncé qu’elle était en train de collecter des informations à ce propos, car les informations révélées jusqu’ici semblaient contradictoires.
« Nous disposons d’informations jusqu’ici contradictoires, à propos d’une affaire de trafic d’armes dans laquelle seraient impliquées les forces de maintien de la paix indonésiennes. L’ONU mène une enquête et nous essayons de collecter des informations plus exactes », a déclaré Arrmanatha Nasir, porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères.
À ce propos, le chef de la police nationale de l’Indonésie Tito Karnavian et la ministre des Affaires étrangères Retno Marsudi se sont rencontrés pour discuter de cette accusation, mais aucun détail n’a filtré sur cette rencontre.
Les médias soudanais ont annoncé, en début de semaine, que le Darfour du Nord avait arrêté une unité des forces de maintien de la paix indonésiennes, les accusant de vouloir sortir des armes du pays, à l’issue de leur mission au Soudan.
Le gouvernement indonésien s’est abstenu d’utiliser le terme « arrestation », disant que ses forces avaient été seulement « maintenues » par les forces de sécurité soudanaises.
Alors que le gouvernement soudanais accuse les forces indonésiennes de vouloir sortir du pays une valise pleine d’armes, le porte-parole du ministère indonésien des Affaires étrangères a rejeté toute appartenance de cette valise aux forces indonésiennes.
C’est en 2008 que l’Indonésie a décidé d’envoyer au Darfour une unité des forces de maintien de la paix.