Le gouvernement britannique devra consulter le Parlement pour mettre en œuvre le Brexit.
Huit juges sur les onze que compte la Cour suprême britannique ont voté en faveur de la consultation du Parlement pour la mise en œuvre du Brexit.
Le gouvernement de Theresa May, qui espérait ne pas avoir à passer par le Parlement pour mettre en œuvre l’article 50, se voit face à un obstacle : la Cour suprême britannique a jugé anticonstitutionnel le déclenchement de cet article qui permet à un pays de quitter le bloc sans un vote préalable des députés.
Ce n’était pas, d’ailleurs, très inattendu, car la majorité des députés britanniques sont contre le Brexit.
La Cour suprême a toutefois noté que le gouvernement britannique n’aura pas besoin de consulter les parlements régionaux d’Écosse, d’Irlande du Nord et du Pays de Galles sur le processus de sortie.
Or, Theresa May ne veut pas rester les bras croisés. Elle, qui a promis de lancer le processus de divorce avant la fin du mois de mars, a donné l’ordre à son cabinet de lancer les débats au Parlement le plus rapidement possible. Elle compte en fait sur le Labour, principal parti d’opposition, qui a promis de ne pas bloquer l’activation de l’article 50.