A l'inverse du résultat national, Manuel Valls s'impose dans le Tarn. Mais Benoît Hamon est tout proche et n'est devancé que d'une centaine de voix. La primaire de la gauche a attiré 11 065 votants.
La primaire de la gauche n'a pas mobilisé les foules dans le Tarn. Hier [dimanche 22 janvier], pour ce premier tour, on était loin de l'engouement suscité par le premier scrutin organisé en 2011 qui avait vu François Hollande l'emporter. 19 700 électeurs s'étaient alors déplacés dans le département. Cinq ans plus tard, la primaire de la gauche atteint les 11 065 participants.
À contre-courant de la tendance nationale, Manuel Valls s'impose dans le département avec 36 % mais son avance sur Benoît Hamon (35 %) est faible. L'écart entre les deux candidats n'est que de 119 voix, autant dire pas grand-chose.
Derrière, Arnaud Montebourg recueille 16 %. Les quatre autres candidats sont nettement devancés : Vincent Peillon obtient 6 %, Sylvia Pinel (PRG) 3 %, les écologistes François de Rugy 3 % et Jean-Luc Bennahmias 1 %. En additionnant les voix de Montebourg et Hamon (51 %), l'aile gauche du PS peut se féliciter d'être majoritaire.
Dans les deux principales villes, Manuel Valls est devant mais sur Castres c'est d'une courte tête, sept petites voix (327 contre 320 pour Benoît Hamon). Sur Albi, l'écart entre les deux finalistes est en revanche plus important: l'ancien premier ministre recueille 662 voix contre 573 pour Hamon. Dans les autres villes, on retrouve ce scénario à l'exception de Lavaur où c'est le candidat de l'aile gauche qui est devant.
Source: ladepeche.fr
