Un chef de l’Armée syrienne libre (ASL) a parlé de la nécessité de coordination et de coopération avec l’armée régulière du pays pour combattre les groupes terroristes.
Selon la chaîne Al-Alam, un haut membre de l’ASL n’a pas écarté la possibilité de l’union des groupes d’opposition sous forme d’une armée unie et de la coordination avec l’armée régulière en vue de lutter contre le terrorisme.
Ayman al-Asami a confié au journaliste de Sky News que la participation de l’ASL aux négociations d’Astana était inévitable et qu’aucune partie régionale ou internationale n’exerçait de pression sur les groupes syriens pour assister à la réunion d’Astana.
Il a ajouté que les délégations présentes à cette réunion seraient des représentants de « la force militaire » des opposants et des partisans du gouvernement de Bachar al-Assad. Ces négociations visent à trouver des points communs entre l’armée syrienne et les groupes militaires opposés au gouvernement syrien.
Il a rappelé que la Russie saluerait la mise sur pied d’un groupe militaire uni à l’échelle nationale en Syrie, d’autant plus que Moscou avait apprécié la formation d’un « 5e contingent », affirmant qu’il y aurait une nouvelle stratégie à aborder sur ce sujet dans l’avenir.
Concernant la participation d’autres groupes opposants à la réunion d’Astana, il a ajouté :
« Si l’on trouve une solution à la crise, tous ces groupes seront démantelés et ils intégreront les groupes nationaux. Ce sont Daech et les éléments armés étrangers qui posent problème », a-t-il indiqué.