Dans une lettre adressée à l’ONU, le gouvernement syrien a fait part de la découverte d’un charnier contenant les corps de plus d’une vingtaine de soldats de l’armée régulière syrienne ensevelis dans une école située dans la ville d’Alep. Selon Damas, les soldats en question ont été exécutés par un groupuscule terroriste syrien portant le nom de Fajr al-Islam.
Dans la lettre qu’a écrite le vice-représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Mounzer Mounzer, au secrétaire général de cette organisation, on peut lire que « les soldats ont été exécutés par ceux-là mêmes que certains pays qualifient d’opposants modérés et à qui ils offrent leur soutien en leur fournissant armes, équipements et assistance technique. »
Les États-Unis et certains de leurs alliés régionaux et européens ont ces dernières années offert un tel soutien à ces groupes extrémistes en tentant de les faire passer pour des opposants modérés.
Parmi les cadavres exhumés dans l’école al-Mouhaddithah, dans le quartier d’al-Askari dans l’est d’Alep, ont été identifiés ceux d’une vingtaine de soldats de l’armée régulière syrienne, a précisé l’adjoint du représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, ajoutant que certains des soldats avaient rendu l’âme sous la torture et que d’autres avaient été décapités.
Selon ce responsable, y ont été découvertes 37 autres dépouilles dont l’identification est en cours.