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Allègement des sanctions US, une récompense au Soudan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président soudanais Omar el-Béchir (D) arrive pour une célébration marquant le 61ème anniversaire de l'indépendance du Soudan, le 31 décembre 2016. ©AFP

Selon un journaliste afro-américain, la décision du gouvernement américain d’alléger les sanctions économiques contre le Soudan est en effet une récompense à Khartoum pour son changement de cap et l’amélioration de ses relations avec l’Occident et l’Arabie saoudite.

Abayomi Azikiwe, journaliste afro-américain installé à Détroit aux États-Unis a déclaré, dans une interview à Press TV, que la politique étrangère du gouvernement soudanais s’orientait de plus en plus vers l’Arabie saoudite.

« Cela a été évident lorsque le Soudan a participé dans la guerre lancée par l’Arabie saoudite contre le Yémen. Il a même interrompu ses relations diplomatiques avec la RII », a-t-il dit.

Dans l’optique de ce journaliste américain, la levée de certaines sanctions économiques par Washington constitue une récompense pour le Soudan qui a tendance à se rapprocher de l’Occident.

Le président américain Barack Obama a annoncé, vendredi 13 janvier, la levée d’une partie des sanctions visant le gouvernement soudanais.

Obama qui passe ses derniers jours à la Maison Blanche a écrit une lettre au Congrès dans laquelle il a dit que les actions positives de Khartoum, tout au long de ces six derniers mois, l’avaient amené à lever une partie des sanctions économiques américaines contre le Soudan.

En septembre dernier, Israël avait appelé les États-Unis et les pays européens à essayer de renforcer leurs relations avec le Soudan.

Des déplacés au Darfour. ©AFP

Washington a sanctionné Khartoum en 1997, en l'accusant de soutien aux groupes terroristes, et l’a mis sur la liste noire des pays protecteurs du terrorisme en 1993.

Les États-Unis accusent également le président soudanais Omar el-Béchir de crimes de guerre au Darfour. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV