La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a émis l’espoir que les futures négociations à Astana, capitale kazakhe, constitueraient un tournant décisif pour parvenir à un règlement de la crise syrienne et à la paix dans ce pays.
Lors d’une conférence de presse, tenue ce jeudi 12 janvier, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a demandé l’aide et l’accompagnement de tout le monde pour relancer le processus des négociations.
« J’espère que les efforts déployés pour trouver une solution politique à la crise syrienne porteront leur fruit et que ces négociations éveilleront dans l’esprit de toutes les parties syriennes un motif pour reprendre les négociations syro-syriennes », a-t-elle souhaité.
Les pourparlers de paix sur la Syrie devraient avoir lieu le 23 janvier de cette année et, si les deux parties l’acceptent, elles se poursuivront le 8 février à Genève avec la médiation de l’émissaire des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura.
« Depuis l’instauration du cessez-le-feu le 30 décembre en Syrie, on voit des signes d’amélioration de la situation dans ce pays », a-t-elle assuré.
Selon l’armée syrienne, un cessez-le-feu a été déclaré le 30 décembre 2016 sur tout le territoire syrien afin de trouver une solution politique et de mettre fin à 6 ans d’affrontements dans ce pays. Ce cessez-le-feu ne s’applique toutefois pas à Daech et au Front al-Nosra.
« Le cessez-le-feu est maintenu à travers la Syrie, notamment dans le Sud où sont présents les groupes qui n’ont pas participé aux négociations en Turquie en décembre 2016 », a-t-elle poursuivi, avant d’indiquer que Daech et le Front al-Nosra n’avaient manqué aucune occasion de faire échouer le cessez-le-feu.