Dans sa plus récente déclaration, François Hollande, président français, a mis en exergue la nécessité d’inviter toutes les parties actives dans la région, y compris l’Iran, à participer aux pourparlers sur la Syrie.
Le président français a notamment insisté sur la nécessité de trouver une solution pour régler la crise syrienne en disant : « Il faudra agir de concert avec la Russie et l’Iran. »
Revenant sur le fléau de Daech, M. Hollande a fait le constat suivant :
« Le refus de la France d’attaquer la Syrie en 2013 a abouti au renforcement de Daech. »
Par ailleurs, le président français a dit qu’il approuverait, dans le cadre des pourparlers de Genève, « tout ce qui est nécessaire pour mettre fin à la guerre syrienne », en n’omettant pas de répéter comme une sempiternelle antienne sa phrase désormais fétiche : « Assad est à l’origine du conflit syrien ».
Abordant la question de l’Irak, et plus particulièrement l’opération de reprise de Mossoul qui est en cours, il a dit : « La reprise de Mossoul en 2017 est possible. »
Il s’est ensuite penché sur le cas libyen et a déclaré qu’il fallait soutenir le gouvernement de Fayez el-Sarraj en Libye et inciter le général Khalifa Haftar au dialogue. « Le démembrement n’est pas une solution pour la Libye », a-t-il estimé.
Hollande a fini son discours en disant combien la sécurité d’Israël lui tenait à cœur.