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Syrie: l'Arabie saoudite, grand absent des négociations d'Astana

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’ex-ministre syrien de l’Information, Mahdi Dakhlallah, est interrogé par l'agence iranienne Tasnim, le 11 janvier 2017. ©Tasnim

L’ex-ministre syrien de l’Information, Mahdi Dakhlallah, évoque la prochaine réunion d’Astana et souligne que l’Arabie saoudite a été écartée des discussions sur les évolutions de la Syrie.

Dans une interview à l’agence iranienne Tasnim, Mahdi Dakhlallah a déclaré, mercredi 11 janvier, que la réunion d’Astana était une nouvelle initiative pour résoudre la crise syrienne par voie diplomatique. « À vrai dire, depuis la libération d’Alep du joug des terroristes, l’équilibre des forces a basculé en faveur de l’armée syrienne et de ses alliés. De vraies négociations s’organiseront avec la présence de Damas, Ankara et Téhéran, sous l’égide de la Russie, tout en sachant que les représentants des groupes armés soutenus par la Turquie y seront présents », a-t-il indiqué.

Fin des agitations des groupes rebelles armés

L’accord qui sera conclu dans la capitale kazakhe, Astana, entre Damas, Ankara et Téhéran sous l’égide de la Russie, devrait mettre un terme aux agitations des groupes terroristes anti-Assad. Ils bénéficient tous du soutien financier de la Turquie. Si l’accord d’Astana coupe court à ce soutien et marque la fin de Daech, une nouvelle étape de la lutte contre le terrorisme en Syrie sera ouverte en collaboration avec la Russie, l’Iran et la Turquie. « Je dois préciser qu’une fois Daech et le Front al-Nosra mis à bas, l’armée syrienne se chargera des autres groupes terroristes », a affirmé l’ex-ministre syrien.

Riyad écarté des évolutions en Syrie

Concernant le rôle de l’Arabie saoudite dans les négociations d’Astana, Mahdi Dakhlallah a déclaré que vraisemblablement Riyad était écarté des discussions sur les évolutions syriennes. « On peut constater que Riyad n’a pas été convié aux négociations d’Astana qui suivront la ligne de l’axe de Moscou-Damas-Téhéran-Ankara. Je pense que dans la conjoncture actuelle, Damas n’est pas prêt à dialoguer avec Riyad, il est important qu’il règle d’abord ses problèmes avec la Turquie. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV