Le chef du Front al-Nosra a écrit sur sa page Twitter que ses hommes étaient bien présents à Wadi Baradi et qu’ils avaient obstrué l'acheminement de l’eau vers Damas.
Le chef du Front al-Nosra à Wadi Baradi, Abou-Hachème al-Tali surnommé al-Qalamouni a twitté que les groupes affiliés à ce groupe étaient depuis 4 jours présents dans cette localité.
Selon le site Raï al-Youm, al-Tali a demandé à ses éléments de résister et de ne pas quitter les champs de bataille à Wadi Baradi. Il a également affirmé que c’était lui qui avait coupé l’eau de Damas.
Les groupes terroristes ont prétendu dans un communiqué que le Front al-Nosra n’était pas présent à Wadi Baradi pour insinuer ainsi que les attaques de l’armée syrienne contre les éléments armées constituaient une violation par les forces syriennes du cessez-le-feu.
L’eau est toujours coupée à Damas. Les groupes chargés de faire un compromis avec les opposants tentent de parvenir à un accord sur Wadi Baradi, un accord que les terroristes refusent.
Le quotidien syrien Al-Watan a rapporté que dans la donne actuelle il y avait des rumeurs de prise de Nabia al-Fija, à l'ouest de Damas.
Certaines sources d’information sur le terrain ont réagi à cette « information » en disant que de telles informations auraient des impacts négatifs sur le peuple syrien.
Simultanément aux actions menées par les groupes de compromis locaux des actions militaires sont en cours.
Les forces syriennes s’étaient approchées de cette localité il y a quelques jours, mais en raison des facteurs, dont la peur des commandants de voir tomber les forces terrestres dans les embuscades tendues par les terroristes, elles s’en sont retirées.
Selon ces sources, l’armée syrienne a réalisé des avancées mardi dans le village de Bassima d’où elle peut surveiller les villages voisins d’Aïn al-Fija.
Des centaines de civils à Wadi Baradi et dans les villages avoisinants ont tenté ces derniers jours de fuir les affrontements pour ne pas être utilisés par les terroristes comme un bouclier humain.
Actuellement 2.000 terroristes sont présents dans cette localité qui est l’une des zones les plus vitales à l’ouest de Damas.
Les groupes terroristes se sont déclarés prêts mardi dans un communiqué à faciliter le processus d’entrée des missions du Croissant-Rouge et des Nations unies chargées de prendre connaissance de la situation de Nabaa al-Fija pour ainsi faire croire que l’armée syrienne empêchait le compromis dans cette localité.