Le président Bachar al-Assad a réaffirmé que la mise à l'échec des terroristes à Alep était un pas important pour mettre fin à la guerre.
Lors d'une interview accordée le jeudi 29 décembre 2016 à la chaîne d'information italienne TG 5, Assad a souligné que les terroristes bénéficiaient toujours du soutien officiel d'un certain nombre de pays dont la Turquie, le Qatar, l'Arabie saoudite et d'autres pays occidentaux.
"Lorsque les terroristes ne bénéficient pas du soutien étranger il ne sera pas difficile de se débarrasser de leur mal partout en Syrie", a-t-il assuré.
Le président syrien a indiqué que la priorité des gouvernements européens ne consistait pas à lutter contre le terrorisme, mais au fait d’utiliser ces cartes en vue de renverser les gouvernements et de se débarrasser des présidents.... Par conséquent, "on ne pourra pas vaincre le terrorisme dans d'autres régions du monde".
Quant à Daech et les voies destinées à affronter ce groupe terroriste, il a déclaré que Daech résulte de l'extrémisme… Selon Assad le problème ne se confine pas à Daech, car il y a aussi le Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes qui disposent de la même idéologie wahhabite.
Il s'est attardé ensuite sur l'élection de Donald Trump en tant que le futur président américain et les politiques qu'il adoptera au Moyen-Orient pour dire:
" Nous ne savons pas quelle politique adoptera Trump vis-à-vis de notre région et comment il traitera avec les différents groupes de pression aux Etats-Unis, qui rejettent tout règlement en Syrie et toute bonne relation avec la Russie.