Le directeur du service extérieur de l'IRIB et vice-président de l’IRIB, Peyman Jebelli, a déclaré que les médias rivaux et les ennemis de l'Iran dépensaient des trésors d'énergie pour faire taire les chaînes satellitaires iraniennes.
Lors d'une cérémonie mercredi 21 décembre,, baptisée "La paix mondiale, une bénédiction divine", Peyman Jebelli, président du service extérieur de l'IRIB, a déclaré que le service extérieur de l'IRIB se trouvait en première ligne de la bataille médiatique dans la mesure où il est engagé dans une lutte acharnée contre les puissances rivales et alors que les moyens à la portée de chaque partie sont disproportionnés.
"Satellites, internet et réseaux sociaux sont au service des pays qui sont hors de nos frontières. Nos adversaires ont en leur possession toutes ces facilités et pourtant, ils ne lésinent sur rien pour étouffer notre voix. La moindre révélation de notre part revient à nous supprimer des antennes et des satellites. À la moindre révélation sur les crimes du régime israélien et ses alliés, nous sommes réprouvés. Interdits, censurés, immédiatement, et cela, qu'il s'agisse de Facebook ou de Twitter. Nos adversaires dépensent des millions, voire des milliards de dollars et font des tentatives, jour et nuit, pour défigurer les réalités. C'est dans une telle ambiance malsaine, et non sans difficultés, que nous menons loyalement notre lutte."
Peyman Jebelli s'est ensuite attardé sur la manipulation des événements d'Alep par certains médias.
"Les terroristes sauvages ont décapité des centaines de jeunes soldats irakiens dans la base de Spiker, avant de jeter leur tête à la rivière. Ils ont commis cet abominable crime, tout en bénéficiant du black-out total d' Al-Jazeera, d'Al-Arabiya, de BBC et consœurs. Quand les terroristes d'Al Nosra ont dévoré le cœur d'un soldat devant la caméra, aucun média n'a réagi. Quand les civils sans défense d'Alep ont été gazés aux substances chimiques, personne n'a protesté. Pour toute réaction à ces atrocités, l'Occident a organisé réunion sur réunion dans le strict objectif de distribuer des fonds aux terroristes".
M. Jebelli a ensuite évoqué les récentes victoires de l'armée syrienne :
"Aujourd'hui, l'armée syrienne, la Résistance et les Forces de défense populaire défendent les droits à l'existence d'un Etat, et celui de l'Humanité entière. Nous avons tous vu des scènes de liesse des jeunes, des vieillards, des femmes et des hommes qui faisaient le signe V, sous une pluie battante, et ce, pour fêter la libération d'Alep. Les habitants fêtaient la sécurité et la paix ressuscitées, celles que l'armée et la Résistance leur avaient offertes à l'aide de Tout puissant. Mais la réaction des médias pro-terroristes ne s'est pas fait attendre et une vaste campagne d'intoxication a été lancée. Une guerre psychologique, médiatique et politique d'envergure a commencé sur fond d'accusation de génocide et ceci, pour pousser le Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution qui bloque la progression de l'armée et de la Résistance face aux terroristes", a affirmé le président du service extérieur de l'IRIB.