Les autorités iraniennes ont mis en garde contre une révocation du contrat de vente des avions Boeing : si le président élu américain ou le Congrès abrogent le contrat de Boeing avec l'Iran, Téhéran portera l'affaire devant la justice internationale et réclamera des indemnités, affirment les autorités iraniennes.
Dimanche soir, de nouveaux détails du contrat signé entre l'Iran et l'avionneur américain ont été publiés, affirme Market Watch, le site américain d'informations financières.
"La finalisation du contrat avec la partie iranienne avant l'investiture de Trump réduit la possibilité de sa révocation, ce qui explique les démarches entreprises cette semaine en ce sens. L'Iran a souligné ne pas hésiter d'ailleurs à demander des indemnités, si les autorités de l'administration ou du Congrès décidaient de remettre en cause le contrat".
Le site mentionne les propos de Farhad Parvarech, président directeur général de la compagnie aérienne iranienne, Iran Air qui souligne le respect des deux parties, à ce stade des négociations, vis-à-vis de leurs engagements pris dans le cadre de l'accord. Boeing et Homa s'estiment pour le moment liés par les engagements qu'ils ont pris dans le cadre de cet accord. Ceci dit, il existe toujours des scénarios pour faire face à toute résiliation du contrat.
La compagnie nationale Iran Air et l'avionneur américain Boeing ont signé le 11 décembre dernier à Téhéran un contrat pour l'achat de 80 appareils. Cinquante avions sont des 737 et 30 autres des long-courriers 777 qui seront livrés à Iran Air sur une période de dix ans.