Le président élu des Etats-Unis a jugé « nécessaire », une réorientation de la politique étrangère américaine.
Devant une foule de partisans réunis à Orlando, en Floride, le président élu des Etats-Unis Donald Trump a déclaré, vendredi 16 décembre, que la politique extérieure américaine avait besoin d’une réorientation.
« Nous avons dépensé six trillions de dollars au Moyen-Orient qui vit actuellement sa pire époque. Nous y avons dépensé six trillions de dollars et regardez ! Il n’y a que la mort et la terreur. Au cours de longues années, nous sommes intervenus dans les pays dont vous n’avez même pas entendu le nom. Ça, c’est de la folie et ça doit être arrêté ».
Plus loin dans ses propos, Trump a évoqué la Syrie où il veut " mettre en place des zones sécurisées, zones que devraient financer les gouvernements arabes". L'objectif du président élu consiste à empêcher "les Syriens de quitter leur pays " et de partir se réfugier à l'Etranger ( Europe, USA, ndlr). Trump a insisté sur le fait qu'il irait réclamer des fonds aux pays arabes puisque les " Etats-Unis, fortement endettés ne seraient en mesure de créer de telles zones".
Dans la foulée de ses déclarations, les sources consultées par Sputnik ont fait état des premières mesures prises par les " pays arabes précités" pour riposter à Donald Trump. A en croire ces sources, l'Arabie saoudite serait en phase d'examiner un arrêt complet de tous ces investissements aux Etats-Unis. Riyad a également à travers la gorge, la loi dite Justa qui autorise les Américains victimes des attentats du 11 septembre à porter plainte contre Riyad et à lui réclamer des indemnités.
Les déclarations de Trump au sujet de la formation des zones sécurisées en Syrie suscitent de nombreuses questions. Le nouveau président US n'est-il pas sur le point de reformuler les idées de l'équipe démocrate au sujet de la Syrie? Après tout, le fait de créer des zones sécurisées en Syrie avec l'argent arabe irait bien dans le sens des projets déjà évoqués par la Turquie.