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Bahreïn: le procès de Nabil Rajab, militant bahreïni des droits de l’homme ajourné

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nabil Rajab, militant des droits de l’homme. (Photo d'archives)

Un tribunal bahreïni a reporté pour la quatrième fois le procès de Nabil Rajab, militant des droits de l’homme opposé au régime des Al-e Khalifa, et rejeté sa demande de libération.

Selon des sources dignes de foi, les avocats de Rajab ont réclamé sa libération et dit qu’il était innocent et qu’il n’avait pas insulté les autorités bahreïnies.

Ce tribunal a reporté le jugement de ce militant bahreïni au 28 décembre, alléguant qu’il attend le résultat de l’enquête visant à identifier la personne qui gère le compte twitter de Rajab.

Selon Human Rights Watch, Rajab, fondateur du centre des droits de l’homme à Bahreïn, a été arrêté le 13 juillet 2013 sous le chef d'accusation d’avoir critiqué sur son compte twitter les Al-e Khalifa pour leur implication dans l’offensive militaire saoudienne au Yémen. 

Rajab a été arrêté à maintes reprises. La dernière fois, l’année dernière, il a été libéré pour des raisons médicales.

Les instances judiciaires bahreïnies l’ont également accusé de propagation de fausses informations et de rumeurs pendant les affrontements qui ont secoué le pays. S’il est reconnu coupable de ces chefs d’accusation, il écopera d’une peine de 15 ans de prison.

Bahreïn, un des principaux alliés des États-Unis dans le golfe Persique, est depuis la mi-février 2011 le théâtre d’une vague de protestations contre le régime de ce pays.

La répression par Manama de ses opposants et la discrimination envers les chiites ont causé jusqu’à présent des dizaines de morts et des centaines de personnes ont été blessées ou arrêtées. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV