Le représentant permanent de la Syrie auprès de l’ONU, Bachar Jaafari, s’est dit étonné que le secrétaire général sortant des Nations unies, Ban Ki-moon, s’appuyait pendant les derniers jours de son mandat sur des rapports fallacieux prétendant que les civils avaient été pris pour cible dans ce pays.
Lors d’une réunion qui s'est déroulée mardi soir au siège du Conseil de sécurité de l’ONU à New York, Bachar Jaafari s’est exprimé en ces termes : « Depuis l’éclatement de la crise dans mon pays, certains membres de ce respectable conseil ont l’habitude d’inviter les membres à tenir des réunions extraordinaires pour remettre des rapports d’urgence. C'est le cas ce soir : ils se sont réunis en s’appuyant sur des rapports et des documents fallacieux. »
« De même, on est témoin que le plus haut responsable de cette instance, à savoir le secrétaire général, auquel il ne reste que 20 jours de mandat, en se fondant sur des documents non confirmés, a rendu public un communiqué, tout en affirmant dans le même temps qu’il n’était pas en mesure de confirmer ces renseignements », a-t-il déploré.
Plus loin dans ses propos, Bachar Jaafari a critiqué vigoureusement les gouvernements qui soutiennent le terrorisme et qui, comble de l'ironie, accusent l’armée régulière syrienne d’attaquer les civils. Puis il a montré devant les caméras des photographies attestant de l’aide et du soutien apportés par l’armée régulière syrienne aux civils.
La première image montrait un soldat syrien se courbant pour qu’une vieille femme mette son pied sur son dos en vue de descendre facilement d’un camion; la deuxième montrait un soldat syrien portant sur son dos l’un des déplacés d’Alep pour le conduire en lieu sûr et la troisième portait sur la distribution par des soldats syriens d'aides humanitaires aux déplacés.
Il existe, a-t-il réitéré, des dizaines de ces images, qu’il n'est pas possible de toutes montrer faute de temps, mais les parrains et les protecteurs des terroristes, s’appuyant sur des rapports fallacieux, prétendent que l’armée régulière syrienne attaque les civils. « En réalité, ce sont ceux-là mêmes que stipendient les protecteurs des terroristes qui commettent ces crimes et sèment la mort en Syrie », a-t-il souligné.
Bachar Jaafari a réitéré que Damas démentait tous les rapports fallacieux selon lesquels les civils auraient été pris pour cible par l’armée régulière.
Il a souligné que le gouvernement syrien se réservait le droit de traquer les terroristes.
Il a réaffirmé que la ville d'Alep n’était pas tombée, mais que l’armée en avait repris le contrôle, la ramenant ainsi dans le giron de la patrie.