En réaction au communiqué anti-syrien du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP), une source proche du ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré que les pays arabes du golfe Persique n'avaient aucun pouvoir décisionnaire et manquaient de stratégie politique autonome.
Cette source a réaffirmé que le gouvernement de Damas, comme tout le monde, était bien au courant de cette réalité.
"Ces pays savent bien qu'ils sont instrumentalisés et qu'ils dépensent la richesse de leurs peuples pour tramer des complots à l'encontre de la Syrie. Pour la même raison, ces pays avaient invité la Première ministre britannique, Theresa May, pour se protéger après les menaces proférées par le président élu américain, Donald Trump."
La source a indiqué que la Grande-Bretagne tentait d'abuser, après sa sortie de l’Union européenne, du relatif profil bas qu'adoptent actuellement les États-Unis pour retrouver les gloires de son empire perdu et exploitait ainsi le sentiment de défaite "des émirs du pétrole" pour leur faire du chantage et piller leurs richesses.
"Étant bien résolues à en finir avec le terrorisme et à l'éradiquer, la nation et l'armée syriennes ont remporté des victoires successives contre les terroristes takfiristes et leurs protecteurs régionaux et internationaux et elles ne prêtent nullement attention à leurs larmes de crocodile. Alep et toutes les villes syriennes seront le cimetière des convoitises des gouvernements qui croient toujours à leurs chimères colonialistes."
Le CCGP a clos aujourd'hui jeudi son 37e sommet à Manama, capitale bahreïnie.
Au cours de ce sommet, le CCGP a pointé du doigt le gouvernement syrien pour avoir prétendument commis des crimes de guerre, avant de réclamer l'arrêt des attaques et des opérations de l'armée régulière syrienne et de ses alliés à Alep.