Une militante bahreïnie qui vient d’être libérée d’une prison des Al-e Khalifa, a révélé que les femmes détenues dans les prisons du régime faisaient l’objet de torture et de harcèlement.
« Les femmes détenues dans les prisons du régime font l’objet de tortures sévères et de harcèlement de la part des garde-prisonniers », a révélé une ex-prisonnière qui a requis l’anonymat.
Cette activiste avait été arrêtée pour avoir pris part à un sit-in devant le domicile du cheikh Issa Qassem.
« Les femmes activistes qui sont encerclées dans ce pays font l’objet de harcèlement sexuel, d’insultes et d’injures. Elles sont menacées de violence sexuelle, battues à mort et privées de nourriture et de sommeil. En plus, une fois libérées, elles sont licenciées de leur travail ».
Elle a regretté que le régime des Al-e Khalifa ait démenti les rapports des ONG de défense des droits de l’Homme sur les cas de violences sexuelles dans les prisons bahreïnies.
« Les opposants ont déposé une plainte auprès du Haut-commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme à Genève et ils réclament une enquête indépendante concernant les mauvais traitements infligés aux prisonnières bahreïnies. Les femmes activistes sont majoritairement obligées de quitter le pays, après leur libération, pour pouvoir se débarrasser des pressions sécuritaires qui pèsent sur elles et leurs familles », a expliqué l’ex-prisonnière bahreïnie.