Les ministres du pétrole des pays membre de l'OPEP ont convenu de réduire la production du pétrole brut dans le but de stabiliser les prix sur les marchés internationaux.
Il s’agit du premier accord de réduction du niveau de production du pétrole brut depuis 2008.
Les membres de l'OPEP ont en fait convenu de baisser le plafond de la production quotidienne de 33,6 millions de barils à 32,5 millions de barils.
Selon Reuters, une source du cartel a affirmé que l’Arabie saoudite a donné son accord pour une réduction de sa production d’un demi-million de barils par jour. Le royaume qui produisait en octobre 10.54 millions de barils par jour, n’en produira donc désormais que 10.06.
La même source a également rapporté que lors de la réunion de Vienne, il a été également convenu de suspendre l’adhésion de l’Indonésie à l'Opep et de permettre aussi à l’Iran de faire parvenir sa production à 3.797 millions de barils par jour.
Le ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Faleh, avait annoncé mercredi, avant la tenue de la réunion, que Riyad avait donné son accord pour que l’Iran ramène son niveau de production à celui d’avant les sanctions.
Pourtant, il y a quelques semaines encore, Riyad déclarait que l’Iran devait participer pleinement au projet de réduction de la production pétrolière.
Quant aux responsables iraniens, ils ont constamment rappelé qu’ils cherchaient à reprendre leur part d’avant les sanctions et qu’il était encore bien trop tôt pour que l’on pense à une limitation de production.
L’Opep comprend l’Algérie, l’Angola, l’Equateur, le Gabon, l’Iran, l’Irak, le Koweït, la Libye, le Qatar, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Venezuela, le Nigéria et pour le moment encore l’Indonésie.