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La stratégie israélienne change au Golan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les forces israéliennes ont largement appuyé les terroristes takfiristes au Golan depuis le début de la guerre en 2011©Al Manar

Des sources proches des services du renseignement israélien disent disposer d'informations selon lesquelles les discussions secrètes se seraient déroulées entre la Syrie, Israël et la Jordanie dans le but de "sécuriser les frontières du sud syrien".

Citant des sources russes et américaines, le rapport fait état d'un accord conclu entre les trois parties qui stipulerait "un retour à la situation d'avant mars 2011 sur les frontières communes du sud de la Syrie avec la Jordanie et Israël et surtout au Golan. C'est en effet en mars 2011 que la crise syrienne a éclaté.

Le rapport poursuit : "outre les parties syrienne, jordanienne et israélienne,  les représentants de la Russie, des États-Unis et des Émirats prenaient part à ces discussions. L'accord tripartite prévoit, s'il se finalise, le retour des forces multinationales de l'Onu au Golan occupé, forces chargées de prévenir toute éventuelle confrontation dans cette zone. Cet accord préconise aussi et comme par le passé la gestion sécuritaire par la Syrie des hauteurs du Golan occupé. La force multinationale qui devra revenir au Golan est composée pour le reste de 1000 soldats et de 70 observateurs . Il y aurait également la formation d'une zone démilitarisée ainsi que cela avait été prévu en 1974 suivant l'accord de cessation des hostilités entre Israël et la Syrie sur les frontières communes".

"Cette zone démilitarisée s'étend sur 80 kilomètres et commence depuis les monts de "Jabal al-Cheikh jusqu'aux frontières communes entre la Jordanie, la Syrie et Israël, indique le rapport avant de souligner que l'accord serait l'une des conséquences de la victoire de Trump à la présidentielle us, homme qui a exigé tout au long de sa campagne électorale fin de la crise en Syrie, allant jusqu'à convaincre Assad de dire au cours d'un entretien datant du 16 novembre, être prêt à rallier Trump pour en finir avec Daech"

De quoi sont signe ces discussions? 

Si les discussions précitées auraient eu lieu, elles montrent une chose : Israël a renoncé aux objectifs et aux intérêts qu'il cherchait à réaliser dans le sud de la Syrie par terroristes interposés d'Al Nosra et de Daech. Personne ne peut oublier en effet l'assistance logistique apportée par Israël aux terroristes et l'appui accordé à des centaines d'entre eux évacués et soignés dans les hôpitaux israéliens. 

Le fait qu'Israël accepte de se mettre à la même table que la Syrie, à peine quelques mois après la réunion ultra médiatisée de Netanyahu et de son cabinet dans la région du Golan occupé, constitue un aveu cinglant, aveu  d'un régime israélien qui voit ses cinq ans d'efforts tomber lamentablement à l'eau.  Les terroristes takfiristes dont Israël semble vouloir désormais se débarrasser, (si on en croit les informations selon lesquelles Israël aurait frappé la position de Daech au Golan, ndlr) ont été incapables d'offrir à ce dernier et sur un plateau d'or le Golan tant convoité. La crainte est désormais réelle en Israël de voir le Hezbollah, allié de Damas, définitivement s'installer aux portes d'Israël, sur les hauteurs stratégiques du Golan. Les discussions secrètes, si elles s'avèrent vraies, signifie une chose qu'Israël a renoncé au Golan et a choisi un retour au statu quo ante....

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SOURCE: FRENCH PRESS TV