Ils étaient un millier, selon la police, à manifester dimanche à Paris pour dire "bienvenue" aux migrants.
"Migrant-e-s bienvenue!" était libellé en français, arabe et anglais sur des banderoles. On remarquait aussi des écriteaux "Pas de frontières entre nous" ou "les migrants ont des droits".
Dans un geste symbolique, les manifestants s'étaient rassemblés place Stalingrad, où plus de 3800 migrants, installés dans un campement, avaient été évacués le 4 novembre. Ce campement était le plus grand bidonville de France après la "Jungle" de Calais, dans le Pas-de-Calais.
"On trie, on répartit, on rend les migrants invisibles. C'est une opération de police", a estimé Claude, militant associatif de 32 ans. "On est dans un des pays d'Europe qui accueille le moins de migrants. C'est ridicule face à ce que fait l'Allemagne ou la Suède", a déploré Danielle, 67 ans, ancienne inspectrice des impôts, appelant à "plus de solidarité".
La manifestation s'est dispersée dans le calme en fin d'après-midi.
Avec Le Figaro