Le commandant en chef de l'état-major des forces armées iraniennes, le général Bagheri, n'écarte pas la possibilité pour l'Iran d'avoir ses bases navales en Syrie ou encore au large du Yémen.
Samedi 26 novembre, le général Bagheri s'est félicité de l'extension des missions supra-territoriales de la marine iranienne ces dernières années et a fait état de la conception d'un nouveau navire de guerre, "Chiraz", qui déclenchera "une vraie révolution en matière de reconnaissance et de renseignement".
Le général Bagheri a demandé la focalisation des efforts des concepteurs de l'industrie de défense iranienne sur les prototypes de sous-marins téléguidés pour la collecte des données et des renseignements nécessaires.
" Il nous faudrait des méthodes novatrices qui puissent récompenser nos retards. Ces méthodes nouvelles devront se développer au cours des manœuvres que nous allons organiser", a dit le général Bagheri qui demande que soit formée "une flotte iranienne pour l'océan Indien", identique à celle que l'Iran détient dans la mer d'Oman.
"Il n'est pas impossible que l'Iran se dote de bases navales en Syrie ou au large du Yémen. Nos bases navales à venir pourront être flottantes ou encore placées sur des îles", a-t-il fait remarquer.
Pour le général Bagheri, le fait de disposer de bases navales hors du territoire national est autant plus efficace que le pouvoir nucléaire civil du pays en matière de dissuasion.