Depuis deux jours, des incendies frappent Israël et les autorités du régime sioniste veulent faire croire que ce sont les arabes, les palestiniens, eux-mêmes victimes des incendies, qui sont à l’origine des flammes.
Les médias israéliens ont rapporté aujourd’hui, vendredi, 25 novembre que trois ouvriers palestiniens apparemment entrés sans permis dans la ville occupée de Haïfa, avaient été arrêtés par la police.
Onze autres palestiniens auraient également été arrêtés pour le même motif à Qods occupée.
Une autorité israélienne a informé par ailleurs de l’arrestation d’un palestinien à Ramallah en Cisjordanie occupée pour le même prétendu motif d’incendie intentionnel mais cette fois-ci à proximité de la colonie juive de Kokhav Jacob.
Enfin, les israéliens ont arrêté dans la ville de Rahat dans la région occupée du Néguev au sud de la Palestine, un palestinien de 24 ans qui aurait lui incité à mettre le feu sur sa page Twitter.
De Vastes incendies frappent le nord et le centre des territoires occupés palestiniens depuis mercredi matin ; les feux se sont étendus jusqu’à la banlieue de Tel-Aviv.
L’aéroport de Ben Gourion et le port de Haïfa ont été fermés.
Le régime sioniste pointe évidemment du doigt les palestiniens.
Benyamin Netanyahu a déclaré hier jeudi, 24 novembre que tout feu provoqué intentionnellement, serait qualifié d’acte terroriste et que quiconque tenterait de brûler des terres israéliennes, se verrait imposer de lourds châtiments.
Le ministre israélien des transports, Yisrael Katz, a lui proposé de confisquer les biens des coupables.
En résumé, les responsables israéliens et surtout ceux de la droite israélienne veulent faire croire à une « Intifada des flammes » pour réprimer encore davantage les arabes.
La radio du régime sioniste a annoncé que des dizaines de milliers de personnes avaient fui leurs maisons dans les différents quartiers de la ville de Haïfa et qu’Israël avait subi de lourds dégâts matériels et humains.
