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Le roi de Jordanie a accusé l'Iran de sectarisme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi de Jordanie, Abdallah II, est interviewé par la chaîne australienne ABC. ©Press TV

Lors d’une longue interview accordée à la chaîne australienne ABC, le roi de Jordanie, Abdallah II, s’est prononcé sur la Syrie, Daech, la Russie et les positions des États-Unis envers les questions régionales.

Le roi jordanien a tenu, d'emblée, l’Iran pour responsable des conflits ethniques au Moyen-Orient. « Est-ce que vous redoutez que Trump, tout comme la Russie, optera pour une politique consistant à maintenir le président Assad et son régime au pouvoir ? », lui a demandé le journaliste d'ABC, dans une autre partie de l'interview diffusée mercredi 24 novembre par Jordan Times.

« Je crois qu’actuellement toutes les options sont sur la table. Je le répète une nouvelle fois, la plupart d'entre nous qui connaissons la Syrie, sommes d’avis que sans les Russes aucune solution n'est impossible. C’est ce sur quoi nous avions mené des discussions, ces deux dernières années », a répondu Abdallah II.

« À présent, nous devons attendre de voir la stratégie qu'opteront les États-Unis et leur interaction avec les Russes », a-t-il poursuivi.

En ce qui concerne l’échec des précédentes négociations sur la Syrie entre la Russie et les États-Unis, le roi jordanien a expliqué: « Il est difficile d’imputer cet échec à qui que ce soit. Nous espérons que la nouvelle administration américaine sera capable d'entreprendre de nouveaux pourparlers et une meilleure coopération.»

Interrogé sur la possibilité d’un accord entre Poutine et Trump sur la Syrie et sur l'éventuel accord des pays alliés des États-Unis avec le maintien au pouvoir d'Assad, il a déclaré: « Nous avons certainement besoin de temps car ces derniers mois, les perspectives du règlement de la crise syrienne n’étaient pas bonnes. Si entre les Russes et les Américains, il n'y a pas d'entente commune sur une coopération intergouvernementale et par la suite, avec nous autres, l'année prochaine nous serons toujours là à observer la tragédie en Syrie.»

Mettant l’accent sur la nécessité de la lutte anti-Daech, Abdallah II a évoqué la présence des terroristes de Boko Haram, des shebab, des talibans et des autres groupes terroristes à travers le monde, de l’Afrique jusqu’en Afghanistan. « J’ai à maintes reprises dit que cette guerre est aujourd’hui une guerre mondiale », a-t-il souligné. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV