Au moins 16 civils ont été tués et plusieurs autres blessés dans un nouveau raid des chasseurs saoudiens contre la localité d’Aqava, à Hiran, dans la province de Hajja au Yémen.
Les avions de chasse de la coalition agresseur menée par l’Arabie Saoudite, ont visé à deux reprises la région, faisant 16 tués et 12 blessés parmi les habitants. Les blessés dont l’état de santé de certains est grave ont été transférés vers les hôpitaux des Médecins sans frontières (MSF), a rapporté al-Manar, citant les sources locales.
Toujours selon les mêmes sources, les chasseurs de la coalition saoudienne ont visé à deux reprises un véhicule ayant à son bord des civils, qui faisaient route vers un marché d'une localité voisine.
Ces intensifications des frappes contre les zones d'habitation interviennent après l'annonce de la fin d'une trêve de 48 heures par la coalition saoudienne.
Selon une autre dépêche, Amnesty international, vient d’accuser, mercredi, les mercenaires yéménites de Riyad, pro-Hadi, de harceler le personnel médical présent sur les régions sous leur contrôle de mettre ainsi en péril la vie des civils dans la ville de Taez, au sud du Yémen.
Selon Amnesty, ces mercenaires déguisés en civils sèment la terreur et mettent sous pression le personnel hospitalier pour entraver le fonctionnement de l’hôpital en faveur de leurs intérêts.
Ils ont même arrêté et menacé de mort les professionnels de la santé. Une situation chaotique et menaçante dénoncée par le personnel hospitalier.
Les régions du sud du Yémen que contrôlent les mercenaires pro-saoudiens sont le théâtre de ces actes de chantage et de ces règlements de compte, lesquels renvoient en effet aux divergences d'intérêts et de vue qui opposent les membres de la soi-disant coalition pro-Riyad. Les Emirats arabes unis disputent de plus en plus avec Riyad ses intérêts à Aden. Les divergences de vue ont même poussé les "deux alliés" à se livrer à des règlements de compte sanglants l'un contre l'autre. Mercredi un officier pro-saoudien s'est fait ainsi assassiner devant sa maison par un individu armé.
Depuis le retrait d'Ansarallah d'Aden, le port stratégique est en proie aux violences et à l'insécurité.
