Les médias du régime israélien viennent de rapporter que Tel-Aviv projetait de construire 30.000 logements supplémentaires dans la ville occupée de Qods.
L’hebdomadaire israélien Kol Ha'ir a ainsi écrit : « Ce projet prévoit 15.000 logements dans la région jouxtant l’aéroport de Jérusalem [Qods] et des milliers d’autres dans la zone industrielle d'Atarot. »
Par ailleurs, Kol Ha'ir a indiqué que « les comités de gestion » du régime israélien projetaient d’examiner la construction de milliers d’autres logements dans les deux villes de Ramot et de Gilo.
Selon le site d’information Al-Aqsa Voice, le maire de Qods, Manor Tordjmann, a déclaré à Kol Haïr : « Après la colère de l’administration américaine, il y a de fortes pressions qui pèsent sur le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, mais moi, je suis prêt à prendre des mesures pour lancer la construction de nouvelles colonies. »
Il est utile de préciser que certains des projets suscités avaient été amorcés depuis deux ans sans pouvoir aboutir grâce, une fois n’est pas coutume, à la communauté internationale, qui reprochait à Tel-Aviv d’avoir dépassé « la ligne verte », nom donné à la ligne de démarcation datant de l'armistice de 1949 entre Israël et certains des pays arabes voisins (Syrie, Liban, Transjordanie, et Égypte), à la fin de la guerre israélo-arabe de 1948.
Aujourd’hui, le régime israélien profite du changement de l’administration américaine pour remettre sur la table ces projets et les concrétiser au plus vite.
