« La RII a rempli ses engagements prévus dans le Plan global d’action conjoint, en ce qui concerne le stock d’eau lourde, et y est attachée », a affirmé Behrouz Kamalvandi, adjoint aux affaires juridiques et internationales et porte-parole de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique.
Cette déclaration a été faite en réaction aux allégations prononcées la semaine dernière par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), selon laquelle le stock d’eau lourde de l’Iran aurait dépassé un peu le niveau autorisé.
En critiquant jeudi l’Iran pour la même raison, Yukiya Amano, le directeur général de l’AIEA a assuré que l’important est d’éviter qu'une telle chose ne se reproduise pour conserver toujours la confiance de la communauté internationale.
Pour rappel, après des mois de négociations intenses, l’Iran et les 5+1 sont parvenus le 14 juillet à un accord connu sous le nom de Plan global d’action conjoint. Ce plan est entré en vigueur le 16 janvier. En contrepartie, l’Iran a accepté de réduire certaines de ses activités nucléaires.
En échange d'une levée des sanctions internationales, l'Iran s'est engagé l'an dernier à maintenir son stock d'uranium enrichi à 3,67 % et en deçà de 300 kg et son stock d'eau lourde, un produit non radioactif, sous le seuil de 130 tonnes.
« En vertu du Plan global d’action conjoint, devons-nous offrir le surplus de notre stock d’eau lourde sur les marché internationaux ? Jusqu’à présent, nous en avons vendu 70 tonnes. Nous sommes en négociations avec d’autres pays, notamment européens, à ce propos », a ajouté Kamalvandi.
La semaine dernière, Mark Toner, le porte-parole du département d’État américain, a jugé négligeables les inquiétudes quant au stock d’eau lourde de l'Iran avant de préciser que l’Iran n’avait même pas tenté de le cacher.