Aux États-Unis, le nom de l'ancien maire de New York est évoqué en tant que candidat potentiel au poste de secrétaire d'État américain.
Il s'agit bel et bien de Rudy Giuliani, pour qui intégrer le nom de l'OMK (Organisation des Moudjahidine Khalq, communément appelée "Monafeghine" - hypocrites), sur la liste des groupes terroristes était un "scandale".
Selon l'agence Fars, les conseillers proches de Donald Trump disent que les chances de Rudy Giuliani pour devenir le prochain secrétaire d'État sont plus grandes par rapport à John Bolton et d'autres candidats. L'un de ces conseillers, qui a requis l'anonymat, a laissé entendre que M. Giuliani est le candidat favori de Donald Trump.
Ce candidat favori est celui même qui, en 2011, a fait tout ce qu'il pouvait en complicité avec d'autres anciens hauts responsables états-uniens pour sortir le nom de l'OMK de la liste des groupes terroristes, établie par le département d'État américain.
En juin 2011, Giuliani a rencontré Maryam Rajavi (leader de l'OMK), lui annonçant son appui. La même année, le Christian Science Monitor a écrit que plusieurs autorités américaines avaient reçu des milliers de dollars, en contrepartie de discours en faveur du groupuscule terroriste. Et Rudy Giuliani faisait partie des responsables américains qui ont participé la même année au congrès de l'OMK à Paris. Il y avait prononcé un discours de soutien et plaidé pour un changement du système politique en Iran.
Le département d'État américain a intégré, en 1997, le nom du groupuscule terroriste de l'OMK sur sa liste noire d'organisations terroristes. Cela signifie que toute activité de ce groupuscule à l'intérieur des États-Unis et tout appui à ce groupe par les personnes physiques ou morales sont considérés comme une infraction à la loi américaine.
Or, pendant toutes ces années, l'OMK a fréquenté les membres du Congrès. Les médias américains et de nombreuses personnalités ou d'hommes d'État ont soutenu explicitement ce groupuscule. Les interdictions de son activité aux États-Unis ne sont donc restées valides que sur le papier.
Ce qui est encore plus intéressant, c'est que les autorités américaines, une fois interrogées sur les pots-de-vin qu'elles avaient reçus, ont affirmé que tout cela avait eu lieu en coordination avec le département d'État.