L'élection de Donald Trump renforce l'idée d'une victoire de la droite en France.
La cote de popularité des formations de la droite ne cesse de s'élargir depuis un bon bout de temps et la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines semble accélérer ce phénomène, a écrit le quotidien New York Times dans une analyse comparant les Etats-Unis et l'Europe en termes d'interaction politique.
Selon New York Times, l'élection de Trump aux présidentielles américaines incarne la victoire de la volonté du peuple. "Si le peuple souhaite quelque chose, il l'obtiendra; il choisira celui (celle) qu'il veut et ce, malgré toutes les campagnes médiatiques et tous les efforts censés ternir l'image de ce (cette) dernier (ère) ", a écrit le journal, faisant allusion aux déclarations de Marine Le Pen, présidente du Front national et candidate à la présidentielle française de 2017.
"Les milieux politiques en France sont, tous, d'avis que le vent de la victoire de Donald Trump aux présidentielles américaines a commencé de souffler sur la France et ce sera Marine Le Pen et son parti FN qui vont en engranger les dividendes", a noté New York Times.
Le journal qualifie toutefois de peu probable la victoire de la présidente du FN à la future présidentielle, bien que l'ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin l'ait jugée parfaitement possible. "Les prévisions de Raffarin sont importantes mais Le Pen n'a pas assez de chance pour remporter cette élection, parce qu'elle manque de ressources financières larges dont a pu bénéficier Donald Trump."
Le New York Times relève toutefois la hausse considérable de la cote de popularité de Marine Le Pen. "Les représentants du Front National disposent de la majorité absolue dans des instances de décision dans pas moins de onze villes importantes à travers la France", ajoute le journal qui poursuit : "La plupart des Français sont victimes de la globalisation et de l'immigration galopante, ce qui leur paraît un défi et demande des changements de politique pour être relevé et personne d'autre que Le Pen n'est en mesure de le faire", a conclu le journal citant Steeve Briois, maire d'Hénin Beaumont.