Walid Phares, le conseiller en politique étrangère du nouveau président américain, a fait part de la décision de Donald Trump d'insérer des modifications, allant dans le sens des intérêts des pays arabes, dans le Plan global d'action commun conclu entre l'Iran et les 5+1.
"Le président américain récemment élu va modifier l'accord nucléaire conclu entre l'Iran et les 5+1 d'une manière qu'il profitera aux pays ayant subi des pertes à cause des ingérences iraniennes", a-t-il assuré.
Walid Phares a ajouté que le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, avait réitéré au cours de sa campagne électorale qu'il n'était pas content de l'accord nucléaire.
"Il se peut que des négociations sur certaines clauses de l'accord nucléaire Iran/5+1 soient relancées et soumises au Congrès", a-t-il prévenu.
Il a indiqué : "Trump estime que les États-Unis ont tout octroyé à l'Iran et qu'en contrepartie ils n'ont rien reçu", a-t-il lancé.
En allusion au fait qu'il tiendra une réunion avec ses partenaires et alliés en vue d'aborder la manière d'entrer en interaction avec l'Iran, Walid Phares a réaffirmé que les relations entre Washington et les pays arabes s'amélioreront pendant le mandat de Trump.
En ce qui concerne le dossier syrien, il a prétendu que la lutte contre le terrorisme, la création de régions sûres pour les réfugiés syriens et les discussions avec toutes les puissances internationales et régionales faisaient partie des priorités de la politique américaine.
Il a dit que les parties qui s'inquiètent de ce que sera la diplomatie américaine sous sa présidence, en raison des déclarations controversées que Trump a pu faire dans le passé, devaient se rendre compte que ce ne sont que des paroles prononcées pour des raisons électoralistes.