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Trump plus fidèle à Israël que les anciens présidents américains ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Jason Greenblatt, conseiller juridique de Donald Trump. (photo d'Archives) #colonisation

Jason Greenblatt, conseiller juridique de Donald Trump, a déclaré que ce dernier ne condamnerait pas la construction des colonies au-delà des frontières de 1967 et qu'il croyait que ces constructions ne feraient pas obstacle à la paix.

"Trump ne considère pas comme un obstacle l'expansion des colonies par Israël", aurait confié Jason Greenblatt au quotidien israélien The Jerusalem Post.

Considérant que la politique du gouvernement américain nouvellement élu vis-à-vis des affrontements israélo-palestiniens constituait un revirement à 180° par rapport aux anciens gouvernements, qu'ils soient démocrates ou républicains, Greenblatt a ajouté que le retrait d'Israël n'avait pas débouché sur la paix mais avait eu comme résultat le contrôle de Gaza par le Hamas, mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, et l'éclatement de trois guerres avec Israël.

"Trump n'avait l'intention d'imposer aucune solution à Israël. Il pense que les deux parties israélienne et palestinienne devraient en décider", a-t-il indiqué.

Greenblatt s'est attardé sur les questions d'ordre sécuritaire pour dire : "Trump estime qu'Israël se trouve dans une situation sécuritaire difficile et qu'il doit se défendre."

S'agissant de l'une des promesses électorales de Trump disant que s'il était élu président des États-Unis, il transférerait l'ambassade américaine dans la ville sainte de Qods, Greenblatt a souligné :

"On s'attend à ce qu'il tienne cette promesse."

Donald Trump aux côtés de Benyamin Netanyahou lors de leur rencontre à New York le 25 septembre 2016. ©RFI

Selon RFI, durant sa campagne, le candidat républicain avait pris ses distances avec la solution à deux États et affirmé que sous son mandat, les États-Unis reconnaîtraient Qods comme capitale indivisible d’Israël. C’est bien une perspective qui inquiète les Palestiniens. Le statut de Qods reste en effet l’une des querelles les plus centrales du conflit israélo-palestinien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV