À moins de cinq jours des élections présidentielles aux États-Unis, la chaîne de télévision CNN jette un coup d’œil à la position de Hillary Clinton et de Donald Trump.
« Les Américains sont furieux contre leurs leaders. Cette colère n’est pas sans fondement ; la plupart des Américains sont d’avis que Barack Obama et les élus du Congrès n’ont jamais été capables de tenir leur promesse de bâtir un meilleur pays. Pour les pro-républicains, le mécontentement public relève de la hausse des coûts de la vie et de l’alourdissement des impôts. D’autre part, les pro-démocrates pointent du doigt Barack Obama et dénoncent son manque de volonté pour faire adopter de nouvelles lois au Congrès. Les électeurs indépendants, eux aussi, se plaignent des conflits incessants opposant un parti à l’autre.
Pour le moment, c’est Donald Trump qui a réussi à maîtriser cette vague de mécontentement et la plupart de ses partisans appartiennent à la classe républicaine. Se voient, cependant, des indépendants et des démocrates parmi les pro-Trump.
En réalité, Donald Trump s’est imposé comme « candidat frustré et en colère » dans l’objectif de pointer du doigt Hillary Clinton comme étant responsable de l’actuelle situation des États-Unis.
L’autre facteur qui nuit à la popularité de Clinton et renforce, en même temps, celle de Trump est le facteur d’économie.
Beaucoup sont les Américains qui ne ressentent rien de la fin de la récession économique et de la baisse du taux de chômage, d’autant plus que le marché du travail est de plus en plus instable. Trump est donc arrivé à maîtriser et orienter le scepticisme des Américains quant à leur situation économique, au-delà de son caractère et ses politiques.
Trump a promis aux Américains de fournir des boulots à des centaines de milliers de chômeurs et il s’est ensuite attaqué à Hillary Clinton, en l’accusant d’avoir rendu les États-Unis redevables au libéralisme mondial et non pas aux ouvriers américains. Cette stratégie, elle aussi, a pu séduire la majorité des électeurs ».
