Pour l’ancien président yéménite, Ali Abdallah Saleh, chef du parti du Congrès populaire général (CPG) le plan proposé par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, et la feuille de route initiée par le médiateur de l'ONU pour le Yémen Ismail Ould Cheikh Ahmed pourraient servir de base pour les négociations de paix.
" Les questions évoquées dans le plan négocié à Djeddah ou à Londres, par 4 pays occidentaux et un certain nombre de pays du golfe Persique et la feuille de route onusienne proposée par le médiateur, Ismaël Ould Cheikh Ahmed, sont à mêmes de servir de bonnes bases aux négociations, mais l'Arabie saoudite devra mettre fin à son agression. » a écrit Ali Abdallah Saleh, vendredi, sur sa page Facebook en réaction aux plans proposés par John Kerry et Ould Cheikh, cité par la chaîne al-Alam.
Pour réanimer les négociations, Ali Abdallah Saleh a posé des conditions avant de déclarer : « Les opérations militaires saoudiennes et les soutiens financiers aux mercenaires et aux groupes terroristes devront cesser partout au Yémen."
Pour Saleh, sans l'aide de Riyad, les terroristes takfiristes n'auraient jamais pu s’implanter dans la région et déstabiliser le détroit de Bab-el-Mandeb, quatrième passage maritime le plus important du monde entre le golfe d'Aden et la mer Rouge.
"Mais l’ennemi veut poursuivre la guerre", a insisté Ali Abdallah Saleh pour dire que les grandes puissances souhaitent faire souffrir le peuple yéménite.
"C’est pourquoi, il revient à toutes les forces militantes de bon esprit, au Yémen, de se mobiliser par tout moyen et possibilité et faire plier l’ennemi. » ajoute l'ancien président pour qui le Yémen doit rester uni.
Les déclarations d’Ali Abdallah Saleh interviennent alors que l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, Ismail Ould Cheikh Ahmed, est arrivé jeudi au Yémen sur fond de mécontentement général des yéménites.