La conseillère d'État birmane, Aung San Suu Kyi, a déclaré qu'elle examinerait le dossier des violences commises par les militaires envers les musulmans de l'État de Rakhine.
Selon l'IRNA, l'armée birmane a commis des crimes contre les civils et les travailleurs humanitaires dans l'État de Rakhine, dans l'ouest de la Birmanie.
Aung San Suu Kyi, qui se trouve en déplacement au Japon, a déclaré dans une interview que tous les coupables seraient punis.
"Tant que l'enquête ne sera pas terminée, les efforts se poursuivront et nous ne permettrons pas que l'injustice règne", a-t-elle indiqué.
En allusion à certains rapports selon lesquels on aurait tenté de dissimuler cette affaire ainsi que les crimes des militaires dans cette région à majorité musulmane, la conseillère d'État birmane a affirmé que son pays n'avait jamais cherché à camoufler la vérité et qu'il s'en occuperait dans le respect de la loi.
Le nord de l'État de Rakhine, qui se trouve à proximité de la frontière avec le Bangladesh, est depuis le 9 octobre en proie à de vives tensions entre les militaires birmans et les musulmans rohingyas.
Les affrontements sont si intenses que même les journalistes et les travailleurs humanitaires ne sont pas autorisés à se rendre sur les lieux.
Les organisations de défense des droits de l'homme ont affirmé dans leurs enquêtes que l'armée était très violente avec les travailleurs humanitaires, ne leur permettant pas de contacter le gouvernement birman.
