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L'ONU, instrumentalisée par Riyad, Washington et Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Siège du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, à Genève. ©AFP #Arabie saoudite

L'adhésion de l'Arabie saoudite au Conseil des droits de l'homme de l'ONU, en dépit de son horrible bilan en la matière, a été renouvelée, ce qui a suscité des condamnations internationales.

La chaîne PressTV a interviewé un politologue américain, Scott Bennett, sur ce sujet. Fustigeant l'indifférence de l'ONU vis-à-vis des crimes de guerre et des cas de violation des droits de l'homme de l'Arabie saoudite, il a souligné que les Nations unies étaient complices du régime de Riyad dans tous ses crimes de guerre cruels, violations des droits de l'homme, l'esclavagisme et la discrimination religieuse.

 

Scott Bennett, politologue américain. (Photo d'archives) #ONU

 

"N'ayant pas su contrecarrer les actes criminels, ni même de protester contre Riyad, l'ONU est autant blâmable que l'Arabie saoudite", a-t-il ajouté.

M. Bennett a affirmé que l'ONU avait fait preuve de laxisme concernant l'examen des crimes des al-Saoud aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur.

Il a dit que les autorités onusiennes touchaient des pots-de-vin de leurs maîtres dont les États-Unis, Israël et l'Arabie saoudite et qu'elles leur rendaient service.

"Nous assistons à un effondrement social et politique de l'ONU. Elle est dépourvue  de réelle légitimité et compétence, d'autant plus que les responsables onusiens ne sont que des éléments stipendiés et instrumentalisés par les États-Unis, Israël, le Mossad, la Grande-Bretagne et la France", a-t-il indiqué.

Concernant l'incompétence de l'Arabie saoudite à devenir membre du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, ce politologue américain a précisé que le gouvernement de Riyad ne respectait pas les droits fondamentaux (liberté d'expression et liberté de religion), mentionnés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948.

Selon lui, le soutien sans ambages de l'Arabie saoudite aux groupes terroristes vient à l'appui de cette réalité que ce régime n'a pas les compétences requises pour devenir membre du Conseil des droits de l'homme.

Des femmes saoudiennes. ©Memri.fr #Arabie

 

En allusion aux pots-de-vin touchés par l'ONU en échange d'un silence face aux crimes saoudiens, M. Bennett a ajouté que les activités, les politiques et les lois concernant les femmes en Arabie saoudite étaient toutes de nature inhumaine.

Pour lui, la Fondation Clinton est une grande entreprise engagée dans le blanchiment d'argent, utilisée par les Saoudiens et les Qataris pour un soutien financier au terrorisme et au wahhabisme en Syrie et en Libye.

L'Arabie saoudite a un très long antécédent en matière de violation des droits de l'homme, des minorités et en matière de soutien aux groupes takfiristes au nord de l'Afrique et au Moyen-Orient.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV