« En se fondant sur les idéaux de la Révolution islamique, la République islamique d’Iran est devenue la première puissance régionale », a déclaré Mohammad Javad Zarif, le chef de la diplomatie iranienne.
Au deuxième jour de la 1ère Session conjointe des attachés militaires et des représentants de la Défense de la RII, M. Zarif a déclaré ce 30 octobre que dans le contexte mondial actuel, l’Iran s’était assigné une place particulière:
« C’est en se fondant sur les idéaux de la Révolution islamique que l’Iran est devenu la première puissance régionale. On ne peut plus douter de notre influence sur les évolutions régionales et internationales. Dans la conjoncture actuelle, l’Iran pourrait se transformer en une autorité, une toute-puissance inaltérable dans le monde. »
« Nous nous trouvons dans une situation délicate et déterminante ; à un tournant décisif de l’Histoire, pour reprendre les termes du Guide suprême de la Révolution. Pour passer cette étape, il nous faudra être vigilants, aux aguets des menaces et confiants en nos atouts locaux, qui sont d’ordre militaire et économique, et plus important encore, en nos ressources spirituelles et en nos profondes croyances en l’islam et la Révolution », a-t-il fait savoir.
Évoquant la 1ère Session conjointe des attachés militaires et des représentants de la Défense de la RII, organisée à l’initiative du Corps de l’armée, M. Zarif a indiqué que la politique et les relations diplomatiques résultaient du travail de plusieurs instances, ce qui peut apporter de l’eau au moulin d’un pays dont le système repose sur la cohésion nationale.
En ce qui concerne son dernier entretien avec la responsable de la politique étrangère de l'Union européenne, Federica Mogherini, qui s’était rendue à Téhéran le 28 octobre dernier, il a expliqué qu’il avait porté sur la situation en Syrie, l’arrêt des hostilités et les moyens d’accéder à une solution politique : « Nous avons échangé nos points de vue sur la lutte antiterrorisme et surtout sur les moyens d’arriver à des solutions politiques qui ne sont que le souhait du peuple syrien. Nous avons aussi discuté de la part de responsabilité qui incombe aux pays européens pour une meilleure application du Plan d’action global commun. »