25 organisations juridiques ont demandé à la responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, d’intervenir pour la libération de l'activiste bahreïni des droits de l’Homme, Nabil Rajab, et de mettre sous pression le régime de Manama pour avoir violé les droits de l’Homme.
Cité par al-Alam, dans un message à l’adresse de la chef de la diplomatie de l’Union européenne, Federica Mogherini, ces organisations juridiques ont insisté sur le fait que les autorités de Manama avaient emprisonné Nabil Rajab, qui dirige le centre bahreïni des droits de l'Homme, pour des accusations qui ne visent qu’à étouffer toute voix d’opposition.
Ces organisations juridiques ont réitéré sur le fait que Rajab est en prison pour avoir fustigé la torture des prisonniers par le régime des Al Khalifa et le massacre des civils par l’Arabie saoudite, allié du régime bahreïni, au Yémen.
Les sources bahreïnies avaient fait état le 27 août de l’aggravation de l’état de santé de l’opposant Nabil Rajab, et de son transfert à l’hôpital en raison de ses vives douleurs à la poitrine.
Son fils, Adam Rajab s’est dit aussi vivement préoccupé par l’état de santé de son père.
Pour Adam Rajab, les conditions de détention extrêmement dures ont mis en danger la santé de son père.
Les forces de répression du régime de Manama, ont attaqué, le 13 juin dernier, sa maison et confisqué ses dossiers et son ordinateur. La détention de ce défenseur connu des droits de l'homme et figure de proue de l'opposition à Bahreïn, a été vivement dénoncée par une vingtaine d'ONG, dont Human Rights Watch et Amnesty International, et plusieurs pays, qui ont appelé les Al Khalifa à sa libération.