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Riyad sème la zizanie avec le feu vert de Washington

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Abdel Malek al-Houthi, chef d'Ansarallah. (Photo d'Archives) #Ansarallah #Yémen

Le chef du mouvement Ansarallah, Abdel Malek al-Houthi, a affirmé que "la discorde est un dénominateur destructeur au sein de l'oumma islamique qui risquerait de lui porter les coups les plus durs". 

"Fort de son capital financier énorme, le régime saoudien recourt à un moyen subversif au sein de l'Islam", a-t-il lancé, au cours d'un discours tenu à Sanaa, capitale du Yémen. 

Abdel Malek al-Houthi a réaffirmé que l'Arabie saoudite envoûtait les pays à l'aide de sommes astronomiques, avec cet objectif de s'y infiltrer et de les déstabiliser.

"Le régime de Riyad commet des crimes de guerre". En effet, le 7 octobre 2016, les bombardiers saoudiens ont largué des bombes sur une cérémonie funéraire à Sanaa, faisant plus de 140 morts.

"Il est bien évident que c'était le régime de Riyad qui a commis ce crime ignoble. Mais, il y a ceux qui veulent camoufler les atrocités des Saoudiens", a-t-il expliqué. 

"Washington, a-t-il assuré, a donné le feu vert à Riyad pour semer la zizanie dans n'importe quel pays et l'offensive contre le Yémen s'inscrit dans le même cadre."

"Ils prennent pour cible la population dans les mosquées, les écoles et même les cimetières ne sont pas à l'abri", a-t-il déploré. Avant de souligner: "Nous sommes en charge d'une responsabilité nationale et nous l'assumons. Nous ne devons pas faire confiance à l'ONU car les positions adoptées par cette organisation, même après le carnage de Sanaa, demeurent inadéquates."

La coalition  dirigée par Riyad a lancé en mars 2015 de vastes attaques contre le Yémen pour faire asseoir au pouvoir son président démissionnaire, Abd Rabbo Mansour Hadi.

Massacre de Sanaa, le 7 octobre 2016. ©AFP 
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SOURCE: FRENCH PRESS TV