"La résolution sur Qods est semblable à la destruction de Palmyre par le groupe terroriste Daech!", selon Yisrael Hasson, directeur de l’Autorité israélienne des Antiquités (IAA).
Ce responsable israélien a fustigé mercredi l’UNESCO pour sa résolution sur les lieux saints de Qods, comparant l’institution culturelle de l’ONU aux terroristes de Daech.
Ces déclarations interviennent après l’adoption historique d’une résolution par le Conseil exécutif de l’UNESCO, rejetant tous les liens qui unissent "le peuple juif au mont du Temple", soit l’esplanade des mosquées pour les musulmans, à Qods.
La résolution, votée jeudi en commission, ne cite le mont du Temple et le mur Occidental que par leurs noms musulmans, et a condamné Israël, la « puissance occupante », pour différentes actions entreprises sur les deux sites.
Cité par le site d’information Times of Israel, Hasson a prétendu dixit: « Et récemment, l’UNESCO a en essence rejoint ce système de destruction, par des moyens diplomatiques ».
La Cour suprême israélienne avait décidé que la colonie illégale d'Amona, construite dans les années 1990, sur des terres privées palestiniennes devait être détruite avant le 25 décembre 2016.
En réaction, le cabinet du régime israélien a tout de suite donné le feu vert pour la construction des nouveaux logements, une sorte de compensation accordée par le Premier ministre Netanyahou aux colons occupant cette partie de terre palestinienne qu'ils ont appelée "la colonie d'Amona".
L'Unesco a approuvé jeudi dernier, par 24 voix pour, 6 contre et 26 abstentions, un texte proposé par l’Egypte et l’Autorité palestinienne, visant à la «sauvegarde du patrimoine culturel de la Palestine et du caractère distinctif» de Qods-est, occupée et annexée depuis 1967 par Israël et l’a nommé le lieu du culte des Musulmans.