Quatre mois se sont écoulés, mais les Bahreïnis continuent leur sit-in devant la maison du leader spirituel de la majorité chiite, le cheikh Issa Qassem.
Le sit-in devant la maison du cheikh Issa Qassem, qui dure depuis 120 jours, se poursuit en dépit de toutes les mesures répressives, dont la poursuite du siège de la région d’Al-Diraz, la coupure des réseaux d’Internet et la traque des opposants surtout des religieux qui ont témoigné leur solidarité envers le leader des chiites de cette petite monarchie du golfe Persique.
Al-Manar rapporte : « Le sit-in a commencé le 20 juin. Après avoir dissous l’association Al-Wefaq, al-Toïat et Al-Risalat, les autorités ont déchu de sa nationalité le cheikh Issa Qassem. Une vague répressive et médiatique a été déclenchée à l'encontre des personnalités chiites, l'affaire ayant poussé les oulémas bahreïnis à publier un communiqué pour dire qu’ils faisaient l'objet de l'animosité du gouvernement".
Sur un autre volet, la Cour suprême bahreïnie a annulé la condamnation du cheikh Ali Salman, secrétaire général de l'association al-Wefaq.
Le dossier a été renvoyé à la Cour d’appel pour un examen ultérieur.
Cette annulation signifie que la Cour suprême a infirmé le jugement du tribunal de première instance et de la Cour d'appel, en renvoyant le dossier pour un examen ultérieur devant les juges.
La Cour d’appel de Bahreïn avait déjà allongé de cinq ans la peine de prison du cheikh Ali Salman.