Selon l’agence de presse iranienne Mehr citant d’autres médias, des sources informées ont fait état de dizaines d’enfants et femmes disparus après l’attaque violente de l’armée contre les chiites assistant aux cérémonies de deuil d’Achoura.
Ces sources ont ajouté que l’armée refusait de rendre aux familles les corps des personnes tuées hier et qu’elle avait transféré aussi un grand nombre de personnes blessées et prises en otages dans des endroits inconnus du public.
Hier, mercredi, l’armée nigériane a pris d’assaut une mosquée chiite à Kaduna dans le centre du pays, empêchant les fidèles d’en sortir. Des informations en provenance d’Abuja avaient fait état hier de balles tirées contre la foule. Au moins 20 personnes auraient été tuées.
Dans un communiqué, la Commission islamique des droits de l’homme, dont le siège se trouve à Londres, a appelé les dirigeants nigérians à mettre un terme à l’encerclement de cette mosquée et à laisser les musulmans chiites jouir de leur droit légal au rassemblement et à la prière.
En décembre dernier, l’armée nigériane avait massacré plus de 350 musulmans chiites et enterré leurs cadavres dans une fosse commune.