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Clinton sait qu'une zone d'exclusion aérienne en Syrie impliquerait la mort de nombreux civils

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hillary Clinton, candidate démocrate à la présidentielle américaine. ©Reuters

Selon des mails récemment révélés par WikiLeaks, la candidate démocrate à la Maison Blanche savait que l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne, défendue par les «faucons» américains, ne serait possible qu'à condition de bombarder des espaces civils.

«Afin d'obtenir une zone d'exclusion aérienne en Syrie, il faudrait se débarrasser de tous les systèmes de défense aérienne [de l'armée syrienne], dont un grand nombre sont situés dans des zones habitées. En d'autres termes, nos missiles tueraient un grand nombre de Syriens», a reconnu Hillary Clinton, lors d'une de ses conférences privées données à des groupes de Wall Street (Goldman Sachs, Morgan Stanley, Deutsche Bank...) en 2013, selon les révélations de WikiLeaks du vendredi 7 octobre.

Pour autant, l'ex-Secrétaire d'État de Barack Obama ne prône aucunement une réduction de l'implication américaine en Syrie, mais appelle au contraire à «une action secrète plus robuste afin d'examiner, d'identifier, d'entraîner et d'armer les cadres des rebelles» dans le pays.

Sur le même dossier, Hillary Clinton a qualifié la Syrie d'essentielle pour les intérêts américains, invoquant un argument surprenant de sa part: le risque que le pays devienne «un terrain d'entraînement pour terroristes, une rampe de lancement pour mener des attaques contre la Turquie, la Jordanie, le Liban et, finalement, même Israël».

Source: Russia Today

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SOURCE: FRENCH PRESS TV