L’intervention « capable d’anéantir Hillary Clinton » annoncée par Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, a été annulée pour des raisons de sécurité.
Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, n’apparaîtra pas au balcon de l’ambassade équatorienne de Londres ce mardi pour rendre publiques des informations au sujet d’Hillary Clinton. Mais une vidéo-conférence aura bien lieu à Berlin, a indiqué Wikileaks lundi sur Twitter.
Julian Assange, cofondateur de WikiLeaks, s'apprêtait à torpiller une fois pour toutes la candidature d'Hillary Clinton à la présidence américaine lors de sa prochaine intervention en public prévue pour le 4 octobre.
Le lanceur d'alerte a promis de prononcer un discours depuis le balcon de l'ambassade équatorienne à Londres pour rendre publiques toutes les informations concernant la candidate démocrate, qui s'annonçaient nombreuses. Pour des raisons de sécurité, l'intervention a été annulée. Des informations selon lesquelles Assange risquait d'être attaqué avant qu'il ne prononce le moindre mot circulaient.
Selon le website d’information True Pondit, lors d’une des multiples réunions que Hillary Clinton a tenues dans le but d’éteindre la voix d’Assange, la candidate des Démocrates à la Présidentielle américaine a demandé si l’on ne pouvait pas viser Assange par un drone ?
Les personnes présentes à cette réunion, datant du 23 novembre 2010, ont d’abord ris, a écrit True Pondit ; elles se sont ensuite tenues compte de ce que Clinton était très furieuse dans ses déclarations.
Après la proposition de Clinton, les responsables du Département d’Etat ont envisagé de consacrer une récompense en liquide aux personnes qui aideraient à l’arrestation d’Assange. Selon certaines sources, on parlait même d’une récompense de 10 millions de dollars.
Lors d'une interview accordée début septembre à la chaîne Fox News, M. Assange avait déclaré posséder un énorme volume de documents sensationnels démasquant la candidate Clinton.
Avec Sputnik