L'Iran n'est pas prêt à conclure à Alger un accord sur le gel de la production de pétrole, a déclaré mardi le ministre du pétrole Bijan Namdar Zanganeh, à la veille d'une réunion informelle de l'OPEP.
"Atteindre un accord en deux jours ne figure pas sur notre agenda, a déclaré le ministre à la presse en marge d'un forum énergétique à Alger. Nous avons besoin de temps pour de plus amples consultations", a-t-il dit avant d'ajouter qu'un accord pourrait éventuellement être trouvé lors de la réunion de l'OPEP à Vienne le 30 novembre.
"Je pense au mois de novembre pour un accord", a-t-il dit, ajoutant que l'Iran souhaitait accroître sa production de pétrole. "Nous ne sommes pas prêts à geler notre production à ses niveaux actuels", a-t-il ajouté, affirmant que l'objectif de production de l'Iran était de 4 millions de barils par jour, contre de 3,6 à 3,8 actuellement selon les sources.
L'Iran vient de sortir d'une longue période de sanctions, ce qui justifie ses efforts censés augmenter sa production jusqu'à ses niveaux de production d'avant les sanctions internationales.
La Russie est prête à faire une exception à la règle et accepte la hausse de la production iranienne. Ceci n'est pas le cas de l'Arabie saoudite qui, dans le cadre de ses rivalités avec l'Iran, dit ne pas vouloir baisser sa production à moins que l'Iran en fasse autant.
Avec l'AFP