La question migratoire qui a valu à Angela Merkel de récents revers électoraux mobilise de nouveau la chancelière allemande samedi à Vienne où les pays de la "route des Balkans" se réunissent en quête d'une communauté d'action.
Nous avons accompli beaucoup de choses, concernant à la fois l'ordre et la réglementation du processus de l'enregistrement, mais avant tout en ce qui concerne la réduction du nombre de migrants à venir. Notre objectif doit être de stopper, autant que possible. Ici, il y avait un consensus que la question de l'accord UE-Turquie et sa mise en œuvre est essentielle. En ce qui concerne la question de la participation de l'Allemagne au mécanisme européen de relocalisation des réfugiés, nous avons dit à l'Italie que nous allons prendre part à plusieurs centaines de déplacements juridiques par mois. Et une offre similaire a été faite à la Grèce. Étant donné qu'il y a tellement de réfugiés avec nous, bien sûr tous les Etats membres doivent prendre leur responsabilité.
Le chancelier social-démocrate autrichien Christian Kern est à l'origine de cette rencontre régionale à laquelle participent les chefs de gouvernement ou représentants de dix autres pays et de l'Union européenne.
La question de l'accueil des réfugiés est devenue une source de tensions dans les opinions publiques européennes. Elle nourrit la poussée de partis politiques populistes ou d'extrême droite, en Autriche, en Allemagne, en France.
Avec Les Echos
