TV

Les Etats-Unis autorisés par le Sénat à vendre des armes à Riyad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des tanks Abrams (ici en Irak), tels que ceux que les Etats-Unis doivent vendre à Riyad. ©AFP

La chambre haute du Parlement américain a rejeté un projet de loi proposé par deux sénateurs qui aurait bloqué la vente d'armes à l'Arabie saoudite. Le rôle de Riyad dans la guerre au Yémen est pointé du doigt par certains parlementaires américains.

Les Etats-Unis pourront bel et bien vendre des armes à l'Arabie saoudite : c'est la décision qu'ont prise les sénateurs américains mercredi 21 septembre, en rejetant par 71 voix contre 27 le projet de loi porté par le sénateurs Rand Paul (républicain) et Christ Murphy (démocrate). Cette loi prévoyait d'interdire la vente d'armes à la monarchie wahhabite, invoquant le risque de diffusion de ces armes dans la région et le rôle de Riyad dans le conflit meurtrier qui déchire le Yémen.

Le 9 août dernier, le Pentagone avait annoncé que le département d'Etat des Etats-Unis avait autorisé la vente de 1,15 milliard de dollars d'équipements militaires à l'Arabie saoudite, parmi lesquels plus de 130 chars Abrams et 20 véhicules blindés de dépannage.

Les élus soutenant le projet de loi rejeté par le Sénat avaient souligné les ravages causés par l'engagement de Riyad au Yémen. La monarchie du golfe Persique, en mars 2015, a pris les rênes d'une coalition de pays arabes, dans le but de rétablir le pouvoir du président yéménite démissionnaire Abd-Rabbo Mansour Hadi.

L’intervention, selon les estimations de l'ONU, a déjà provoqué la mort d’au moins 10 000 personnes, dont 4 000 civils.

Une étude réalisée par The Guardian, publiée mi-septembre, affirme qu'au moins un tiers des frappes de la coalition menée par l'Arabie saoudite ont ciblé des sites civils.

RT

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV