« Au regard des agissements de nos ennemis qui ne cessent de promouvoir leurs capacités de nuisance, il nous revient d’avoir une force de dissuasion à la fois dynamique et flexible », a affirmé le chef d’état-major des forces armées iraniennes.
Le général Mohammad Baqeri a déclaré que l’Iran devait maintenir et préserver sa force de dissuasion de façon à anticiper la réelle intention de l’ennemi.
« Puisque l’ennemi ne cesse de renforcer et d'actualiser ses capacités, nous devons avoir une force de dissuasion de plus en plus dynamique et flexible et au fur et à mesure, nos capacités de combat accroîtront en fonction des besoins qu’exigent cette dissuasion et le principe qu'est la confrontation avec toute menace étrangère », a-t-il indiqué.
Faisant allusion à l’importance du Bassidj ( Corps des volontaires, ndlr), le chef d’état-major des forces armées de la RII a précisé :
« Comment nous devons nous préparer pour ne pas être surpris par l’ennemi ? Nous devons coordonner nos forces armées pour ne pas être surpris ni sur le plan stratégique ni sur le plan tactique. Le point qui mérite réflexion est que nous devons être en état d’alerte à tout moment pour contrer toute éventuelle menace à l’encontre de notre pays. Voilà pourquoi nous devons renforcer le Bassidj».
Selon les analystes, les déclarations du général Baqeri témoignent de la primauté qu'accorde toujours l'Iran à "l'asymétrisme" dans sa stratégie militaire.