De nouveaux documents divulgués du centre de détention au large des côtes de l'Australie, sur l'île de Nauru, évoquent des cas d'agression sexuelle non déclarée de femmes ainsi que d’automutilation d'enfants.
Les nouveaux rapports ne sont que la partie visible de l'iceberg .Des documents déposés entre janvier et mars 2016, dévoilent des cas d'abus sexuel, d’harcèlement et de viol des femmes. Ils indiquent également que des demandeurs d'asile, n’ayant que 10 ans, ont tenté de mettre fin à leur vie, en sautant des toits ou coupant leurs poignets. Il y a déjà eu plus de 2.100 rapports d'abus dans les camps des îles du Pacifique, gérés par l'Australie, où sont gardés les réfugiés et les demandeurs d'asile. L'ONU est absente. Pourquoi ? Le gouvernement australien a essayé de rejeter les rapports divulgués, en disant que cela ne changerait pas sa politique envers les réfugiés.
source: AFP